dimanche 17 juin 2012

Que de bonnes nouvelles !

Bonheur dès potron-minet : les bonnes nouvelles tombent en rafale...
D'abord cette victoire sans conteste : le Parti socialiste a la majorité absolue à l'Assemblée Nationale ; donc le gouvernement n'aura pas besoin des Verts, intransigeants sur l'anti-nucléaire, ni du Front de Gauche, intransigeant sur l'anti-capitalisme, pour gouverner et légiférer. Ensuite le Front National ne parvient pas à faire entrer sa "chef" pleine de haine à l'Assemblée. On n'entendra pas la carnassière Marine hurler à partir des bancs des parlementaires ; par contre son homme-lige, Gilbert Collard, élu dans le Sud, s'annonce déjà comme "le casse-couilles" de la démocratie. On retrouve bien dans ces propos toute la délicatesse des membres du FN !
Autre leçon d'équilibre : les parachutés sont restés au tapis. Ségolène Royal, Jack Lang pour la gauche, Claude Guéant pour la droite.
François Bayrou a réussi son suicide politique : battu dans les Pyrénées-Atlantiques après avoir choisi de voter pour François Hollande au second tour des présidentielles. A force de jouer à l'âne de Buridan, il a fini par boire le bouillon. Son suicide ne manquait pas de panache, cher à Henri IV son héros béarnais.
Autre bonne nouvelle pour nous les femmes : 155 femmes sont élues, soit 45 de plus que dans l'assemblée précédente. Pas encore la parité mais fichetrement mieux quand même !
Enfin, cerise sur le gâteau : la Grèce a voté pour la droite favorable à l'Europe ! Les Grecs resteront donc dans la zone euro. La droite alliée aux socialistes ont la majorité.
Le berceau de la démocratie nous offre une belle leçon !

Nanette

mercredi 13 juin 2012

Sangs mêlés

Demain, 14 juin, se déroulera la "Journée mondiale du don du sang".
Merveilleuse initiative en ces temps de guerres civiles et de massacres sans répit. Je ne peux que frémir d'inquiétude face à la situation tunisienne ; depuis hier le couvre-feu a été instauré à Tunis et dans les principales villes de Tunisie face à la recrudescence des actions ultra violentes des salafistes extrêmistes téléguidés par Alqmi depuis Le Caire. Un homme a été tué ce matin à Sousse. Du sang a coulé. Et je ne parlerai même pas des atrocités quotidiennes perpétrées en Syrie, en Irak, en Afghanistan, autant de terres gorgées du sang d'innocentes victimes.
En cette veille d'une journée consacrée aux dons généreux de cette sève primordiale et vitale, je veux donner un grand coup de chapeau aux jeunes de l'association Coexister ; une association née à Paris voici déjà quatre ans, à l'initiative d'enfants dont les parents sont eux-mêmes impliqués dans le dialogue interreligieux, regroupant des jeunes musulmans,  chrétiens, juifs, athées et agnostiques, étudiants la plupart du temps. Ces jeunes de Coexister ont choisi d'organiser dimanche prochain, 17 juin à Paris, une journée de solidarité interreligieuse autour du don du sang. Ils l'ont baptisée "Ensemble à sang %". Quelle trouvaille ! Leur slogan : "Faire couler le sang pour la paix et plus pour la guerre". Au cours de tables rondes, de rencontres et de débats, les jeunes de Coexister -qui ont participé aux dernières JMJ de Madrid- inviteront les participants à parler fraternité et laïcité, devise républicaine et dialogue interreligieux, le tout dans une ambiance festive animée par des scouts de toutes obédiences.
Qu'il leur en faut, de l'énergie et de l'espérance, à tous ces jeunes épris de liberté et de goût des autres pour mener à bien de telles intiatives...
Pour ceux et celles qui auraient envie de mieux connaître ces prophètes des temps futurs, voici l'adresse de leur site : http://www.coexister.fr/

Nanette

lundi 4 juin 2012

La confiance sinon rien...

Quoi d'autre que la confiance ?
Depuis quelques jours, repassant dans ma tête les différents événements du monde auxquels je m'intéresse ces jours-ci, je ne trouve aucun autre remède que la confiance. Un remède qui s'apparente peut-être à un placebo, diront certains sceptiques ! Tant pis.
Les manifestations québecoises s'enlisent dans d'étranges négociations, les deux parties jouant au dialogue de sourds. Le gouvernement de Jean Charest fait semblant de croire que les prochaines élections règleront le problème tandis que les étudiants continuent à taper, mollement, sur leurs casseroles, sachant très bien que d'autres problèmes -bien plus fondamentaux que le prix des inscriptions dans les facultés- couvent sous la cendre
En Egypte, des milliers de manifestants se sont retrouvés place Tahrir, au Caire, pour protester contre le verdict d'acquittement de généraux proches de l'ancien président et de ses deux fils. Du coup, les Frères Musulmans jouent sur du velours pour remporter les élections du 17 juin prochain. L'ombre de Moubarak, condamné à la prison à vie, envahit encore les prétoires et les révolutionnaires le crient haut et fort.
En Syrie, on n'en finit plus de compter chaque jour des dizaines de nouveaux morts, malgré les protestations internationales, malgré la contamination de la guerre civile vers le Liban mais... personne n'y peut rien !
En Tunisie, les islamistes modérés d'Ennahdha font le gros dos pour tenter de maintenir le calme tant que la rédaction de la Constitution n'est pas terminée et que les élections législatives, prévues pour mars 2013, se préparent.
En Italie, les journaux distillent quotidiennement à petit feu de nouveaux documents enfonçant le clou sur l'incapacité du pape à tenir la boutique du Vatican comme ce serait nécessaire... Les corbeaux s'en donnent à coeur joie et le travail de sappe, peut-être salutaire, poursuit son oeuvre....
Devant ces imbroglios multiples, ces murs contre lesquels des peuples entiers se fracassent, comment se positionner ? Comment réagir ?
Deux seules attitudes possibles, du moins pour moi : d'abord laisser du temps au temps, se répéter que l'Histoire a besoin de patience pour s'écrire dans la durée, que nulle part on ne peut faire l'économie de soubresauts dramatiques ; ensuite laisser monter en soi ce beau sentiment de confiance envers l'humanité, quoi qu'il arrive. Et aussi admettre que chaque peuple écrit sa propre histoire, hors de toute influence extérieure.
Alors tout de même : une belle révérence admirative à celle qui incarne cette solidité granitique depuis soixante ans, malgré les tempêtes et les coups de tabac de toutes sortes, la reine Elisabeth II d'Angleterre...
Chapeau, Majesté !

Nanette