Enfin ! Il aura fallu que j'atterrisse dans un village du bout du monde pour rejoindre une chorale... Depuis des décennies, j'ai envie de chanter avec d'autres. Tout simplement. Les ans ont passé et me voilà embarquée, entre soprani, alti, ténors et basses, à essayer ma voix quelque peu rouillée. Mais courage, ne fuyons pas !
J'avoue que cette chorale m'enchante. Il y a là le principal du collège et sa documentaliste, deux professeurs de musique, la directrice d'une salle de spectacles, une employée de la poste, une mère d'élèves et quelques autres que je n'ai pas encore déterminés. Je suis la doyenne. Ca me change des cheveux blancs habituels. Côté instruments, trois élèves de ce collège hors norme nous accompagnaient : une jeune fille au piano, deux garçons l'un à la batterie, l'autre à la guitare. Un vrai trio de pro. Nous occupions l'auditorium du collège. Avec une ardeur qui m'a surprise, cette fine équipe s'est lancée sans état d'âme dans l'interprétation à quatre voix d'"Aragon et Castille" de Bobby Lapointe, un exploit ! Puis de deux airs arrangés par l'un des professeurs de musique, "Agua de beber" et une sorte de Chabadabada plein de chausse-trappe...
Et c'est ainsi chaque jeudi soir !
On ne m'a rien demandé ; juste mon prénom ; je ne sais pas lire une partition ; j'écoute seulement et je me coule dans le moule. Avec ravissement. Je me suis quand même placée à côté d'une jeune femme qui chantait à la perfection.
En quittant le collège, je n'étais pas loin de me prendre pour Judy Garland...
Nanette
"VIEILLIR VIVANTE !"
Ceci est le blog de Nanette
dimanche 2 avril 2017
mardi 28 mars 2017
PETITE CHRONIQUE RURALE - 3 - Nécessaire...
Nécessaire... Je ne suis plus nécessaire. Quel beau cadeau elle m'a fait, ma chère amie V. avec laquelle je déjeunais hier ! Voilà le mot qu'il fallait me dire. Pas "utile", non. Nécessaire. En d'autres temps, on disait un "nécessaire à couture" pour désigner une jolie boîte remplie d'épingles, de bobines de fil, de boutons, d'aiguilles de tout acabit ; tout ce dont on avait besoin pour réparer. Pour ravauder, pour créer aussi.
Donc je n'ai plus à réparer. Voilà bien ma chance !
J'ai donné sans compter pour tenter de rendre plus légère la tâche éducative de ma fille sans peser trop sur leur cellule familiale. Pendant presque onze ans. Maintenant les voilà devenus "grands", ou presque ! Les besoins, les attentes ne sont plus les mêmes. Aujourd'hui mon appartement m'est devenu trop vaste. Le temps de l'école, puis du collège est terminé. Les repas pris ensemble pendant la semaine, les temps libres passés chez moi entre deux cours, les nuits choisies dans ma chambre d'ami pour atténuer une angoisse trop envahissante, tout cela est à inscrire dans les souvenirs... Les couches sédimentaires s'entassent les unes sur les autres sans amertume ni regret. J'ai revu avec une grande douceur les lieux où j'emmenais les deux bambins jouer au parc, grimper sur d'horribles sculptures représentant un couple enlacé. D'abord il y a eu le temps de la poussette et du bac à sable puis celui des courses échevelées dans les allées puis l'accompagnement à la patinoire et un peu plus tard les escapades à la montagne si belle !
Nulle nostalgie dans toutes ces évocations. Tout juste une impression profonde de joie donnée et reçue sans avoir eu conscience du temps qui passe.
L'important, ce sont les sédiments. Un socle qui se construit chaque jour en vue d'un nouvel horizon à découvrir.
Nanette
Donc je n'ai plus à réparer. Voilà bien ma chance !
J'ai donné sans compter pour tenter de rendre plus légère la tâche éducative de ma fille sans peser trop sur leur cellule familiale. Pendant presque onze ans. Maintenant les voilà devenus "grands", ou presque ! Les besoins, les attentes ne sont plus les mêmes. Aujourd'hui mon appartement m'est devenu trop vaste. Le temps de l'école, puis du collège est terminé. Les repas pris ensemble pendant la semaine, les temps libres passés chez moi entre deux cours, les nuits choisies dans ma chambre d'ami pour atténuer une angoisse trop envahissante, tout cela est à inscrire dans les souvenirs... Les couches sédimentaires s'entassent les unes sur les autres sans amertume ni regret. J'ai revu avec une grande douceur les lieux où j'emmenais les deux bambins jouer au parc, grimper sur d'horribles sculptures représentant un couple enlacé. D'abord il y a eu le temps de la poussette et du bac à sable puis celui des courses échevelées dans les allées puis l'accompagnement à la patinoire et un peu plus tard les escapades à la montagne si belle !
Nulle nostalgie dans toutes ces évocations. Tout juste une impression profonde de joie donnée et reçue sans avoir eu conscience du temps qui passe.
L'important, ce sont les sédiments. Un socle qui se construit chaque jour en vue d'un nouvel horizon à découvrir.
Nanette
dimanche 26 mars 2017
PETITE CHRONIQUE RURALE - 2 - Le printemps du lièvre
Ce dimanche matin la radio m'informe qu'aujourd'hui nous célébrons les gîtes de France. Sans doute ce coup de pub s'explique-t-il par la montée de la sève printanière dans nos artères. Il faut accompagner l'envie d'aller admirer les arbres en bourgeons, les collines fraîchement labourées et les champs de neige toute neuve par un rappel bienvenu en direction de cette Fédération nationale des "Gîtes de France" qui offre des milliers de lieux d'hébergement chez l'habitant qui font l'un des charmes de notre beau pays.
Pourquoi me suis-je sentie concernée par cette annonce radiophonique ? Instantanément j'ai pensé au lièvre. On dit que le lièvre "gîte". Il gîte dans un terrier. Alors vais-je, comme le lièvre, m'enterrer dans un terrier pour y gîter en toute tranquillité ? En toute terreur ? En toute sagesse comme un vieil ermite hindou ?Ou bien, comme le lièvre, vais-je prendre mes pattes à mon cou pour courir le vaste monde, plus vite que la tortue encombrée par sa carapace alourdie par les ans et les préjugés ?
Il y a de la grandeur à rejoindre son gîte pour y méditer, y accueillir ses amis, s'y entourer de musique et de beauté, gratter un lopin de terre pour y voir pousser des fleurs et des tomates, des herbes fines et du basilic.
Il y a du bonheur à reprendre son sac à dos, à être attentif à ses émerveillements insatiables.
Déguster son gîte ; s'émerveiller du monde : un programme lourd de joie pour un lièvre en quête de senteurs printanières...
Nanette
Pourquoi me suis-je sentie concernée par cette annonce radiophonique ? Instantanément j'ai pensé au lièvre. On dit que le lièvre "gîte". Il gîte dans un terrier. Alors vais-je, comme le lièvre, m'enterrer dans un terrier pour y gîter en toute tranquillité ? En toute terreur ? En toute sagesse comme un vieil ermite hindou ?Ou bien, comme le lièvre, vais-je prendre mes pattes à mon cou pour courir le vaste monde, plus vite que la tortue encombrée par sa carapace alourdie par les ans et les préjugés ?
Il y a de la grandeur à rejoindre son gîte pour y méditer, y accueillir ses amis, s'y entourer de musique et de beauté, gratter un lopin de terre pour y voir pousser des fleurs et des tomates, des herbes fines et du basilic.
Il y a du bonheur à reprendre son sac à dos, à être attentif à ses émerveillements insatiables.
Déguster son gîte ; s'émerveiller du monde : un programme lourd de joie pour un lièvre en quête de senteurs printanières...
Nanette
samedi 25 mars 2017
PETITE CHRONIQUE RURALE - 1 Le temps des cartons
25 mars 1957 : signature du Traité de Rome par six pays européens donnant naissance à l'Union Européenne.
25 mars 2017 : naissance de cette "Petite chronique rurale" qui, je l'espère, m'accompagnera tout au long des mois à venir... En toute modestie !
Soixante ans séparent ces deux actes fondateurs ! J'avais seize ans lorsque nos Pères fondateurs de l'Europe conclurent ce traité qui devait nous protéger de nouveaux conflits meurtriers et remettre en état de marche ces pays anéantis et exsangues.
J'en ai 76 aujourd'hui et je m'apprête à vivre une petite, toute petite, révolution personnelle : je quitte la grande ville pour m'installer à la campagne. Exactement l'inverse de ce que font la plupart des "personnes âgées".
Inconscience ? Coup de folie ? Provocation ? Repli sur soi et ses conséquences ? Ou bien besoin de concentration, de légèreté, de liberté ?
On verra. Déjà la douce sensation de l'aventure s'est glissée à nouveau dans mes veines...
Les cartons envahissent le couloir. La date du déménagement est arrêtée. Là-bas, ma maison est prête à m'accueillir...
Nanette
25 mars 2017 : naissance de cette "Petite chronique rurale" qui, je l'espère, m'accompagnera tout au long des mois à venir... En toute modestie !
Soixante ans séparent ces deux actes fondateurs ! J'avais seize ans lorsque nos Pères fondateurs de l'Europe conclurent ce traité qui devait nous protéger de nouveaux conflits meurtriers et remettre en état de marche ces pays anéantis et exsangues.
J'en ai 76 aujourd'hui et je m'apprête à vivre une petite, toute petite, révolution personnelle : je quitte la grande ville pour m'installer à la campagne. Exactement l'inverse de ce que font la plupart des "personnes âgées".
Inconscience ? Coup de folie ? Provocation ? Repli sur soi et ses conséquences ? Ou bien besoin de concentration, de légèreté, de liberté ?
On verra. Déjà la douce sensation de l'aventure s'est glissée à nouveau dans mes veines...
Les cartons envahissent le couloir. La date du déménagement est arrêtée. Là-bas, ma maison est prête à m'accueillir...
Nanette
samedi 17 décembre 2016
Une toute "Petite Poucette"
De ma place, je ne vois que deux toutes petites menottes au bout de tout petits bras d'un tout petit corps -un an peut-être ?- enfoui dans une poussette rouge. Au-dessus de ce tout petit enfant, la maman. Trente ans environ, brune, bien habillée, le regard absent, elle semble lointaine.
Rien que de très banal dans ce bus conduisant au centre-ville. Pourtant, ce qui me frappe, ce sont les petites menottes ; entre les petits doigts potelés, un smartphone sur lequel défilent les images d'une vidéo. Un dessin animé façon Walt Disney. Avec des flashes entre chaque image. L'enfant ne dit rien, il regarde en tenant fermement l'objet entre ses pouces. Je regarde en biais. Le cœur tordu, l'oeil sans doute mauvais. Je fixe la maman. A force, elle va finir par me regarder ! Banco ! J'ai presque honte... Trop facile de jouer les grands mères outragées. De se référer immédiatement mentalement à Michel Serres et à sa "Petite Poucette", ce nouvel humain né de l'essor des nouvelles technologies en train d'envahir notre planète.
Echange de regards entre nous deux. Comme je me sens vieille... Comment me juge-t-elle : un vieux schnok racorni dépassé par son temps ? Une bourge enfermée dans son quant-à-soi ? Une mamie bienveillante qui craint pour ce petit être en devenir ? Au fond, je me fais un film ! Elle n'a rien remarqué du tout, elle se fout totalement de moi !
N'empêche, Michel Serres me hante, lui le philosophe presque nonagénaire qui a su si bien trouver les arguments plaidant en faveur de "cette ère nouvelle qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d'une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique..."
Il n'en n'est pas là, ce petiot, tétine au bec et menottes encombrées. Les images défilent devant ses yeux tout neufs, bien loin de tout esprit critique.
Mais... mais...au bout de quelques minutes, la maman reprend le smartphone et le glisse dans sa poche. Elle fouille dans son sac, en retire une feuille de papier, déniche un crayon et donne le tout au petit bonhomme qui, sans broncher, installe le tout devant lui, toujours dans la poussette rouge, et commence à gribouiller !
Mon cœur bondi de joie.
Et si, après tout, il s'était passé quelque chose entre nous ? Une sorte de transmission "intergénérationnelle" comme disent les sociologues. Juste par la grâce d'un regard échangé...
Nanette
Rien que de très banal dans ce bus conduisant au centre-ville. Pourtant, ce qui me frappe, ce sont les petites menottes ; entre les petits doigts potelés, un smartphone sur lequel défilent les images d'une vidéo. Un dessin animé façon Walt Disney. Avec des flashes entre chaque image. L'enfant ne dit rien, il regarde en tenant fermement l'objet entre ses pouces. Je regarde en biais. Le cœur tordu, l'oeil sans doute mauvais. Je fixe la maman. A force, elle va finir par me regarder ! Banco ! J'ai presque honte... Trop facile de jouer les grands mères outragées. De se référer immédiatement mentalement à Michel Serres et à sa "Petite Poucette", ce nouvel humain né de l'essor des nouvelles technologies en train d'envahir notre planète.
Echange de regards entre nous deux. Comme je me sens vieille... Comment me juge-t-elle : un vieux schnok racorni dépassé par son temps ? Une bourge enfermée dans son quant-à-soi ? Une mamie bienveillante qui craint pour ce petit être en devenir ? Au fond, je me fais un film ! Elle n'a rien remarqué du tout, elle se fout totalement de moi !
N'empêche, Michel Serres me hante, lui le philosophe presque nonagénaire qui a su si bien trouver les arguments plaidant en faveur de "cette ère nouvelle qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d'une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique..."
Il n'en n'est pas là, ce petiot, tétine au bec et menottes encombrées. Les images défilent devant ses yeux tout neufs, bien loin de tout esprit critique.
Mais... mais...au bout de quelques minutes, la maman reprend le smartphone et le glisse dans sa poche. Elle fouille dans son sac, en retire une feuille de papier, déniche un crayon et donne le tout au petit bonhomme qui, sans broncher, installe le tout devant lui, toujours dans la poussette rouge, et commence à gribouiller !
Mon cœur bondi de joie.
Et si, après tout, il s'était passé quelque chose entre nous ? Une sorte de transmission "intergénérationnelle" comme disent les sociologues. Juste par la grâce d'un regard échangé...
Nanette
mercredi 7 décembre 2016
Merkel et Hollande à Alep ? Chiche !
Poursuivons notre rêve...
Tant qu'à bousculer toutes les idées reçues, celle qui prétend que François Hollande, ce "capitaine de pédalo" comme le désignait avec mépris Jean-Luc Mélenchon dès le début de son mandat, est incapable de s'imposer face au "boucher de Damas", Bachar El Hassad, celle qui murmure que le couple franco-allemand est déliquescent et qu'Angela Merkel, affaiblie par sa défense des migrants, "joue perso" en quête d'un quatrième mandat de chancelière, osons un événement quasi utopique : voir Angela Merkel rejoindre demain sur le porte-avion Charles de Gaulle le Président de la République française et de là les voir tous les deux s'envoler en hélicoptère vers Alep, ville-martyre livrée aux bombes russes, iraniennes et syriennes alors que tentent de fuir les quelques centaines de milliers d'habitants encore présents. L'un et l'autre iraient porter l'honneur de l'Europe au cœur d'un désastre sans fin et donneraient au monde mieux qu'une belle image médiatique.
Cette démarche de liberté retrouvée face aux géants américain, russe et chinois replacerait l'Europe toute entière, emmenée par ses deux principaux leaders, dans une dynamique de paix véritable et donnerait un nouvel élan à l'espoir que l'on sent sourdre parmi les peuples qui s'expriment dans les urnes européennes.
Alors Mme la Chancelière, M. le Président, chiche ! Allez porter un message de paix fort et sans compromission à Alep ! Vous en reviendrez grandis.
Nanette
Tant qu'à bousculer toutes les idées reçues, celle qui prétend que François Hollande, ce "capitaine de pédalo" comme le désignait avec mépris Jean-Luc Mélenchon dès le début de son mandat, est incapable de s'imposer face au "boucher de Damas", Bachar El Hassad, celle qui murmure que le couple franco-allemand est déliquescent et qu'Angela Merkel, affaiblie par sa défense des migrants, "joue perso" en quête d'un quatrième mandat de chancelière, osons un événement quasi utopique : voir Angela Merkel rejoindre demain sur le porte-avion Charles de Gaulle le Président de la République française et de là les voir tous les deux s'envoler en hélicoptère vers Alep, ville-martyre livrée aux bombes russes, iraniennes et syriennes alors que tentent de fuir les quelques centaines de milliers d'habitants encore présents. L'un et l'autre iraient porter l'honneur de l'Europe au cœur d'un désastre sans fin et donneraient au monde mieux qu'une belle image médiatique.
Cette démarche de liberté retrouvée face aux géants américain, russe et chinois replacerait l'Europe toute entière, emmenée par ses deux principaux leaders, dans une dynamique de paix véritable et donnerait un nouvel élan à l'espoir que l'on sent sourdre parmi les peuples qui s'expriment dans les urnes européennes.
Alors Mme la Chancelière, M. le Président, chiche ! Allez porter un message de paix fort et sans compromission à Alep ! Vous en reviendrez grandis.
Nanette
mardi 6 décembre 2016
Bernard Cazeneuve : bravo !
Enfin une bonne nouvelle dans cet épisode "jeu de quilles" planétaire qui nous bouleverse depuis quelques semaines !
Le président Hollande vient de nommer Bernard Cazeneuve Premier Ministre en remplacement de Manuel Valls, démissionnaire.
Voilà un homme sur lequel il va être difficile de faire du "Cazeneuve bashing" ! Enfin, espérons-le...
Bernard Cazeneuve, c'est avant tout le ministre de l'Intérieur qui a du affronter les attentats, d'abord celui de Charlie Hebdo en janvier 2015 puis le Bataclan et les terrasses de café le 13 novembre 2015 et encore celui de la Promenade des Anglais à Nice le 14 juillet dernier. Des événements terrifiants qui ont profondément déstabilisé toute la société française.
Dans ces heures plus que dramatiques, jamais Bernard Cazeneuve ne s'est départi de sa maîtrise parfaite et de son sens de l'Etat, jamais il n'a failli devant la presse du monde entier, des familles endeuillées, des forces de police et de l'armée. Jamais la moindre fausse note dans ses prises de décisions, dans sa hauteur de vue et ses analyses à chaud.
En le nommant Premier Ministre pour ces cinq derniers mois du quinquennat, François Hollande ne pouvait pas mieux indiquer à la France qu'il restait maître de la situation dans cette période troublée.
Après les tremblements de terre successifs que furent l'élection de Donald Trump, le Brexit, les retraits de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, de François Hollande, de Renzi, il nous arrive trois bonnes nouvelles : l'élection à la présidence autrichienne d'un écolo septuagénaire, la réélection plus que probable d'Angela Merkel comme chancelière d'Allemagne et la nomination de Bernard Cazeneuve comme Premier Ministre de la France.
Allons, l'espoir est au bout du tunnel !
Nanette
Le président Hollande vient de nommer Bernard Cazeneuve Premier Ministre en remplacement de Manuel Valls, démissionnaire.
Voilà un homme sur lequel il va être difficile de faire du "Cazeneuve bashing" ! Enfin, espérons-le...
Bernard Cazeneuve, c'est avant tout le ministre de l'Intérieur qui a du affronter les attentats, d'abord celui de Charlie Hebdo en janvier 2015 puis le Bataclan et les terrasses de café le 13 novembre 2015 et encore celui de la Promenade des Anglais à Nice le 14 juillet dernier. Des événements terrifiants qui ont profondément déstabilisé toute la société française.
Dans ces heures plus que dramatiques, jamais Bernard Cazeneuve ne s'est départi de sa maîtrise parfaite et de son sens de l'Etat, jamais il n'a failli devant la presse du monde entier, des familles endeuillées, des forces de police et de l'armée. Jamais la moindre fausse note dans ses prises de décisions, dans sa hauteur de vue et ses analyses à chaud.
En le nommant Premier Ministre pour ces cinq derniers mois du quinquennat, François Hollande ne pouvait pas mieux indiquer à la France qu'il restait maître de la situation dans cette période troublée.
Après les tremblements de terre successifs que furent l'élection de Donald Trump, le Brexit, les retraits de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, de François Hollande, de Renzi, il nous arrive trois bonnes nouvelles : l'élection à la présidence autrichienne d'un écolo septuagénaire, la réélection plus que probable d'Angela Merkel comme chancelière d'Allemagne et la nomination de Bernard Cazeneuve comme Premier Ministre de la France.
Allons, l'espoir est au bout du tunnel !
Nanette
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