dimanche 26 août 2012

Mon Neil Armstrong à moi

Bonheur de retrouver mon écran après plus d'un mois de séparation... Terrible dépendance !
Ce retour parmi les drogués de la communication planétaire, je veux le fêter par un grand coup de chapeau à un authentique héros des temps modernes : Neil Armstrong qui, justement, vient de s'envoler vers d'autres planètes dans le monde intersidéral... Et qui conservera toujours au fond de mon coeur une place à part : je lui dois le plus cadeau qui soit.
Comme tout un chacun, je me souviens parfaitement de ces instants historiques, de cette fameuse nuit du  21 juillet 1969 où Neil Armstrong posa patte de velours dans la poussière lunaire. Moments d'une force inoubliable !
Sachant depuis quelques jours que j'étais enceinte, je décidai d'aller annoncer la bonne nouvelle à mes parents, en vacances dans la Bretagne profonde, au coeur de l'Argoat, dans une ferme perdue au milieu des champs et d'un élevage de cochons ! Fort miraculeusement, les agriculteurs possédaient un poste de télévision, en noir et blanc soit mais doté d'une image !
A 2 h 30 du matin, le réveil sonnait et nous descendions tous dans la salle à manger, le coeur battant et la prunelle vive. La suite, tout le monde l'a vécue. Un demi milliard de coeurs battaient à l'unisson sur la planète. Une ère nouvelle s'ouvrait, le rêve entrait dans chaque maison par le truchement de ces "étranges lucarnes" devenues si familières depuis. Jamais un être humain n'avait foulé le sol d'une autre planète. Fantastique rêve... Et pour moi fantastique cadeau que ce premier bébé qui participait à de tels instants de bonheur collectif.
Ma fille est née le 7 février suivant. Totalement passionnée par le vol des oiseaux, elle est instructeur planeur, brevetée pilote amateur et travaille chez le grand constructeur européen d'avions... Quant à moi, il paraît que je dois la vie à une belle histoire d'amour vécue par mes parents au "Bar de l'Escadrille" du Bourget pendant une permission de mon père, aérostier pendant la "drôle guerre"...
Qui donc, après çà, oserait parler de liberté ?
On n'échappe pas à son destin !

Nanette

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