dimanche 10 juillet 2011

DSK : navigation par gros temps

Voilà près de deux mois qu'a éclaté "l'affaire DSK" et le malaise demeure... Il a évolué et, après la sidération puis la nausée et enfin le rejet de ce qui se passe à New-York, c'est l'envie d'une réflexion qui aujourd'hui m'habite.
Je ne veux pas m'intéresser à ce qu'en pense la planète entière. Seules me préoccupent les réactions enregistrées en France et d'abord au fond de moi. L'envie de tourner la page, de ne plus entendre parler de ce glauque, sordide événement. L'envie de se laver la tête de tout ce "moche" qui salit l'esprit et l'âme.
De très loin, j'entends encore quelques bribes judiciaires ; çà me suffit.
Par contre, j'aimerais connaître les conséquences à plus long terme de cette tragédie sur les hommes et les femmes de gauche, qu'ils soient candidats à l'élection primaire ou seulement qu'ils participent à cette élection en octobre prochain. On annonce déjà 4 millions de Français désireux d'aller voter pour désigner le ou la candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2012. Ce sera un test grandeur nature.
Combien va peser "l'affaire DSK" dans cette désignation ? Que révèlera-t-elle ? Quel clivage dira-t-elle entre les générations ?
En touchant notre être au plus profond de lui-même, dans ses fondements éthiques et moraux, cette affaire devient le révélateur de notre société. Il n'est pas anodin que le fantôme de DSK plane sur toutes les conversations, se soit installé dans nos inconscients. Selon que les candidats se définissent personnellement avec plus ou moins de rigueur morale, d'intelligente compassion et de sens politique responsable, je saurai pour qui voter.
Aujourd'hui, les cartes ne sont pas jouées. Nous naviguons par gros temps.
Tout peut arriver, même le pire...

Nanette

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