lundi 10 octobre 2011

Un automne enfiévré

Coucou, me revoilà !
J'avais disparu... et quelques-uns, très attentifs, s'en étonnaient ! Grand merci à eux !
En fait, tout celà était très programmé : une semaine au bord de la Méditerranée, en compagnie de 340 "vieux" comme moi, soucieux de  nourrir leurs neurones faiblissants et de continuer à tenir la tête, même chenue, hors des eaux émollientes des "de mon temps"... "ah ! ces jeunes..." ou bien encore : "on était si bien  entre nous, chez nous..."
Bref, cette semaine fut riche et dense en réflexions nourries par des conférenciers hors pair, propres à nous asticoter les méninges pour les longues soirées d'hiver au coin du feu, ou du radiateur ! Entre amis, toujours. Car l'une des recettes du bien vieillir consiste à ne pas maugréer seul, face à ses écrans en tous genres...
Il fallait bien, après cette semaine si excitante, reprendre ses esprits et son rythme de sommeil... Donc une autre semaine, en montagne cette fois, s'imposait. Et là, ce fut l'émerveillement de la Cerdagne toute proche, encore verdoyante étant donné l'altitude et propice aux balades méditatives.
Là encore, pas l'ombre d'un nuage, pas un coup de vent dévastateur mais déjà l'annonce, imperceptible, que l'automne arrivait : de vertes, les feuilles virèrent au jaune puis au rouge en seulement trois jours. Et voilà que déjà on nous annonçait la neige et la chute brutale des températures.
Il était temps de regagner nos pénates citadines, l'esprit léger et le coeur en fête, pour vivre... les primaires citoyennes que je n'aurais manqué pour rien au monde !
Là encore je suis comblée : magnifique sursaut démocratique avec plus de 2,5 millions de votants ; belle tenue de tous les candidats malgré l'effondrement de Ségolène, surprise qu'on ne l'aime plus (mais en 2007 elle était seule représentante de la gauche, ce qui explique ses 17 millions de votants !) ; surprenante percée du bel Arnaud révélant que quelque chose a bien changé dans l'électorat. Impossible de pronostiquer l'issue du second tour. Ce sera dans un mouchoir entre Martine et François !
Ah ! que la politique est belle quand elle enfièvre une bonne partie du pays !

Nanette

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