lundi 27 janvier 2014

Adieu, ma concubine...

Oui, oui, bon, faire resurgir de ma mémoire ce merveilleux film chinois "Adieu ma concubine" à l'occasion du déplacement en Inde de l'ex compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler pourrait sembler terriblement... macho, voire méprisant.
Et pourtant : est-ce être féministe que de défendre bec et ongles une dame qui, de toute évidence, n'avait pas sa place au Palais de l'Elysée ?
Sans reprendre les informations qui viennent d'occuper la planète médiatique de la terre entière (?) concernant les amours présidentielles, je rappellerai seulement quelques initiatives désastreuses de Valérie Trierweiler dès l'élection présidentielle : son injonction au président de l'embrasser sur la bouche, au soir de l'élection présidentielle, devant les caméras de tout le pays à Tulle ; son comportement à la mairie de Paris lors de la présentation des corps constitués au Président, le fameux tweet de soutien envoyé à l'adversaire politique de Ségolène Royal lors de l'élection législative de La Rochelle, ce que les quatre enfants du couple Hollande-Royal ne lui pardonneront pas.
Bref, on pourrait allonger la liste des impairs commis par celle qu'on a malencontreusement appelée "la première dame" tout au long de ces vingt mois de présidence hollandaise.
Etre féministe, c'est avant tout ressentir la conscience d'une certaine dignité à respecter, d'une défense de certaines valeurs à défendre et à vivre soi-même. Pour accepter d'occuper le Palais de l'Elysée, de représenter la France sur la terre entière pendant la durée du mandat présidentiel, il faut un profil bien particulier fait de courage, d'intelligence et d'équilibre. Peu importe qu'on soit marié ou seulement compagnon ou compagne, qu'on soit hétéro ou homosexuel, grand ou petit, beau ou laid, de gauche ou de droite. Ce qui compte c'est la force de caractère d'une personnalité, sa capacité à faire front. Bernadette Chirac et Danièle Mitterrand, épouses bien chahutées par les multiples infidélités de leurs maris, ont su magnifiquement tenir leur rang. Ce qui semble ne pas être le cas de Valérie Trierweiler.
Dans le cas présent, il y a tout simplement eu une erreur de casting.
Espérons que François Hollande saura tirer la leçon de cette dommageable aventure.

Nanette

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