lundi 4 juin 2012

La confiance sinon rien...

Quoi d'autre que la confiance ?
Depuis quelques jours, repassant dans ma tête les différents événements du monde auxquels je m'intéresse ces jours-ci, je ne trouve aucun autre remède que la confiance. Un remède qui s'apparente peut-être à un placebo, diront certains sceptiques ! Tant pis.
Les manifestations québecoises s'enlisent dans d'étranges négociations, les deux parties jouant au dialogue de sourds. Le gouvernement de Jean Charest fait semblant de croire que les prochaines élections règleront le problème tandis que les étudiants continuent à taper, mollement, sur leurs casseroles, sachant très bien que d'autres problèmes -bien plus fondamentaux que le prix des inscriptions dans les facultés- couvent sous la cendre
En Egypte, des milliers de manifestants se sont retrouvés place Tahrir, au Caire, pour protester contre le verdict d'acquittement de généraux proches de l'ancien président et de ses deux fils. Du coup, les Frères Musulmans jouent sur du velours pour remporter les élections du 17 juin prochain. L'ombre de Moubarak, condamné à la prison à vie, envahit encore les prétoires et les révolutionnaires le crient haut et fort.
En Syrie, on n'en finit plus de compter chaque jour des dizaines de nouveaux morts, malgré les protestations internationales, malgré la contamination de la guerre civile vers le Liban mais... personne n'y peut rien !
En Tunisie, les islamistes modérés d'Ennahdha font le gros dos pour tenter de maintenir le calme tant que la rédaction de la Constitution n'est pas terminée et que les élections législatives, prévues pour mars 2013, se préparent.
En Italie, les journaux distillent quotidiennement à petit feu de nouveaux documents enfonçant le clou sur l'incapacité du pape à tenir la boutique du Vatican comme ce serait nécessaire... Les corbeaux s'en donnent à coeur joie et le travail de sappe, peut-être salutaire, poursuit son oeuvre....
Devant ces imbroglios multiples, ces murs contre lesquels des peuples entiers se fracassent, comment se positionner ? Comment réagir ?
Deux seules attitudes possibles, du moins pour moi : d'abord laisser du temps au temps, se répéter que l'Histoire a besoin de patience pour s'écrire dans la durée, que nulle part on ne peut faire l'économie de soubresauts dramatiques ; ensuite laisser monter en soi ce beau sentiment de confiance envers l'humanité, quoi qu'il arrive. Et aussi admettre que chaque peuple écrit sa propre histoire, hors de toute influence extérieure.
Alors tout de même : une belle révérence admirative à celle qui incarne cette solidité granitique depuis soixante ans, malgré les tempêtes et les coups de tabac de toutes sortes, la reine Elisabeth II d'Angleterre...
Chapeau, Majesté !

Nanette

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