lundi 15 octobre 2012

Quelques miettes du Nobel de la Paix...

Bien sûr que le Nobel de la Paix à l'Union Européenne est un merveilleux message d'espoir donné à tous les artisans de paix à travers le monde ! Et foin des grincheux qui, selon leur bonne habitude, dénigrent cette attribution et inventent toutes sortes de prétextes pour vider le fiel dont ils sont remplis.
Il paraît qu'il était question de donner ce prix à l'U.E. depuis longtemps déjà mais les jurés ont eu raison d'attendre que nous soyons au creux de la vague pour nous tendre la perche de l'espérance et du courage !
De tous côtés, le navire prend l'eau : les Flamands, les Catalans, les Ecossais veulent voguer de leurs propres ailes, réduire leur pays à un confetti, brandir des bannières et des oriflammes aux couleurs du "chacun pour soi". Et que dire des Québécois, chez qui je viens de passer 15 jours, qui ne jurent que souveraineté et séparatisme... du moins les francophones ! Tous n'ont qu'un mot à la bouche : ne rien partager, ne rien donner aux plus pauvres vivant près de nous. Les Wallons ? Qu'ils se débrouillent ! Les Espagnols du Sud ? Que nenni ! Les Anglais ? Nous voulons garder pour nous les bénéfices de nos ressources pétrolières...
Pendant ce temps, d'authentiques artisans de paix oeuvrent en silence et au péril de leur vie pour que fleurisse le "printemps arabe", pour que progresse la démocratie dans les coeurs et les esprits d'hommes et de femmes encore malhabiles en matière de droits de l 'homme, de justice sociale et de séparation des pouvoirs.
Mon amie Mérhézia, "femme de l'aurore" au grand coeur, s'attire bien des inimitiés. La voilà maintenant sous la protection de gardes du corps tant son courage pour faire progresser la démocratie en Tunisie en indispose certains...
Donnons-leur du temps, encore et encore pour faire cet apprentissage.
Et pourquoi pas aussi ce Nobel de la Paix à tous ces hommes et ces femmes qui n'hésitent pas, tel mon ami Bernard, à se donner corps et âme pour une cause perdue d'avance : faire éclater au grand jour le scandale de ces milliers de femmes, de fillettes violées, tuées, transformées en esclaves sexuelles dans le silence assourdissant des pays riches pillant les réserves africaines de minerais précieux ?
Ces exemples, on pourrait les multiplier à l'infini.
Alors, s'il vous plaît, messieurs-dames les jurés du Nobel de la Paix : gardez quelques petites miettes de votre belle couronne de lauriers pour ces inconnus qui ne feront jamais la "une" des journaux... Ils méritent notre admiration tout autant que les pionniers de l'Europe enfin en paix !

Nanette

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