vendredi 5 avril 2013

Verts pâturages

Rafraîchissantes collines gersoises dans ce tumulte politico-médiatique qui empoisonne ce printemps qui n'en finit pas d'arriver... Dans la noirceur des "affaires" propres à nous démoraliser pour longtemps, vagabonder au coeur des pâturages verdoyants a enfin la vertu d'éclairer notre horizon !
Oui, qu'il est bon d'admirer ces verts aux multiples variantes : vert profond des blés, vert tendre des jachères déjà parsemées de fleurs, verts camaïeus s'étendant à perte de vue sur les flancs des collines mordorées se partageant le territoire avec les labours moirés en attente des prochaines semailles.
Qu'il est doux de se réconcilier avec la terre qui ne ment pas, elle, de s'émerveiller des splendeurs de ces pâturages soyeux semblables à de vastes tapis aux couleurs franches et toniques. Point de dissimulation, de tricheries, d'adoration de ce veau d'or éternel, l'argent, le fric, le flous, le pognon, le pèze qui fait tourner les têtes les plus pleines. Douceur de ces vallons gonflés d'oxygène, loin de toute pollution industrielle où le cerveau trouve sa nourriture régénérante, où le coeur ne vacille pas entre deux médiocrités, où l'esprit retrouve son équilibre...
Verts pâturages de cette belle France tellement malmenée par des oiseaux de mauvais augure qui ne cessent de l'entraîner vers les abysses.
Ressourçons-nous dans ces verts pâturages à la splendide simplicité qui s'offrent à nous en toute candeur.
"Beauté du monde et souffrance des hommes" écrivait François Varillon, ce grand jésuite qui compta tellement dans la vie spirituelle des croyants, dans les années 70-80.
Admirons le monde et la souffrance de l'homme s'atténuera.

Nanette

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire