mardi 1 novembre 2011

La Callas, poussière d'étoile

Décidément, en ce jour de Toussaint, la poussière m'obsède...
Hier soir vu sur Arte un portrait inédit et tellement bouleversant de l'immense Maria Callas, diva parmi les divas. Qu'on se souvienne comme elle fut adulée à travers toute la planète !
Mais le plus bouleversant, c'est ce qu'il en advint après sa mort. On la retrouva morte dans sa salle de bains, emportée par une embolie pulmonaire. Elle avait 53 ans et vivait dans une solitude totale dans son appartement de l'avenue Georges Mendel à Paris. Selon ses voeux, elle fut incinérée. Ses cendres, à peine déposées dans une urne au cimetière du Père-Lachaise, furent volées par un admirateur mais pour satisfaire à ses dernières volontés, il fallait les disperser dans la Mer Egée, là où elle vécut sa plus belle histoire d'amour avec Aristote Onassis. On emplit donc l'urne de cendres anonymes, sans doute... Et à bord d'un bateau, une main amie se chargea de vider l'urne dans la mer. Un vent contraire refoula les cendres vers les passagers du bateau...
On pourrait se moquer, ironiser sur une telle anecdote.
Elle me rappelle l'épisode du soldat inconnu, gisant à tout jamais sous l'Arc de Triomphe, place de l'Etoile à Paris, symbolisant le sacrifice de millions d'hommes morts pour la France.
Qui donc a pris la place de la Callas dans les eaux de la Mer Egée ? Nul ne le saura jamais.
Qu'importe d'ailleurs: l'inoubliable Maria Callas vogue à jamais au milieu des étoiles et son chant n'aura pas de fin.

Nanette

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