samedi 8 décembre 2012

Le pavé de Cécile Duflot (suite)

C'était à prévoir et c'est arrivé!
Le pavé dans la mare lancé cette semaine par Cécile Duflot, notre ministre Verte du logement (et non de l'écologie comme écrit par erreur !) a fait plus que des ronds dans l'eau. Un véritable tintamarre médiatique !
Et les premiers à pousser des cris d'orfraie furent, bien entendu, les responsables des institutions catholiques..."L'Eglise n'a pas attendu Cécile Duflot pour s'occuper des sans-abri" a-t-on entendu sur toutes les ondes, à travers toutes les interviewes télé, à longueur d'articles de journaux.
Certes, des milliers de bénévoles s'activent depuis des lustres, sous la houlette des autorités ecclésiastiques, pour venir en aide aux plus démunis et ce n'était pas le propos de la ministre de les fustiger.
Il est significatif, pourtant, que les représentants de l'Eglise aient réagi si vite et tellement sur la défensive alors qu'en fait Cécile Duflot s'était adressée à tous les propriétaires de locaux inoccupés : banques, compagnies d'assurances, armée, SNCF, Eglise. Une sorte d'appel au secours pour venir en aide à ces milliers de personnes en détresse, toujours plus nombreuses.
Pourquoi donc faut-il toujours que la plupart des medias soupçonnent ceux qui nous gouvernent, à quelque niveau que ce soit, d'intentions machiavéliques ? Pourquoi ne pas admettre la bonne foi, l'honnêteté, le désir de bien faire sans arrière pensée politicienne lorsqu'il s'agit de soulager le malheur des autres ?
Et pourquoi les medias n'ont-ils interrogé que les instances catholiques ? Pourquoi ne se sont-ils pas intéressé aux réactions des PDG de banques ou de compagnies d'assurances ? Ce qui aurait évité à Christine Boutin de monter une fois encore au créneau en parlant de "catholiphobie" !
De tout ce tohu-bohu, espérons en tout cas qu'il sortira quelque chose de positif ; que des hommes et des femmes de bonne volonté, toutes origines confondues, se mettront autour d'une table pour trouver ensemble des solutions à ce scandale de nos sociétés surprotégées.

Nanette

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