samedi 5 janvier 2013

B.B. : une icône au pays de Roublev !

Quel naufrage... Quelle pathétique détresse chez celle qui fit fantasmer les hommes du monde entier...
Brigitte Bardot, notre B.B. nationale semble avoir perdu les pédales . La voilà emboîtant le pas à notre Gégé, national lui aussi, l'un et l'autre s'enlisant dans les sables du ridicule.
Dans une interview de ce jour à un quotidien niçois, Brigitte Bardot s'enflamme : "Je fais don de mon statut d'icône à la Russie !" lance-t-elle en défi à la planète entière. Y a-t-il une tonne d'humour dans cette exclamation ? J'ose l'espérer. Ce serait un beau clin d'oeil en direction du pays de Roublev, l'illustre peintre d'icônes, que d'aller s'installer au royaume de Poutine, son "grand ami", qui apprécie tant de se faire filmer au cours de ses parties de chasse. C'est peut-être du 3ème, voire du 4ème degré que cette proposition de quitter la France qui "déteste tant les animaux" sous prétexte de sauver deux pauvres éléphants menacés d'euthanasie pour cause de tuberculose, à Lyon.
Au moins on ne peut attribuer à B.B. de sordides pensées fiscales dans cette affaire. Gérard Depardieu se retrouve citoyen russe presque "à l'insu de son plein gré", tout heureux de ne débourser que 13% de ses revenus pour payer ses impôts en Russie tandis que Brigitte Bardot ne veut, elle, que défendre ces pauvres éléphants. C'est infiniment plus glorieux.
Mais comment peut-on à ce point se cacher la cruelle réalité ? Qui peut encore croire, de nos jours, que B.B. apparaît toujours comme une icône ? Elle le fut, certes, et de la plus belle manière ! Elle fut la plus belle femme du monde, dans les années 60, celle qui entraîna à sa suite des millions de femmes éprises de liberté et de féminité épanouie. Pas un homme digne de ce nom n'aurait osé nier la fascination qu'elle exerçait sur lui,  sa sensualité électrisait le plus coincé des adolescents !
Mais, telle Greta Garbo, B.B. devrait savoir que les années passant, c'est  l'imaginaire qui permet de durer...Icône elle fut ; icône elle restera à condition de ne pas donner des verges pour se faire battre. A 78 ans révolus, le corps bien abîmé par la vie, elle demeurera dans nos mémoires éblouies la plus magnifique des femmes, celle de "Et Dieu créa la femme", une icône ayant acquis un statut d'éternité.

Nanette



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