dimanche 28 novembre 2010

Grand écart

Merveilleuse Drassef...
Eh bien, me voilà à nouveau devant mon écran, rentrée au bercail sans GPS, sous quelques flocons, avec un agenda modifié pour cause... de rage de dents épouvantable, ce qui m'a valu la sollicitude générale et bien douce, ma foi !
Qu'elle était belle, cette chaîne pyrénéenne enneigée ; qu'elles furent tendres, ces retrouvailles amicales tous azimuts !
Quadrature du cercle : comment concilier le charme irrépressible d'une ville moyenne en déconfiture et l'indispensable remue-méninges culturel et artistique, apanage de la grande ville ? Le grand écart qu'on voudrait pouvoir résoudre dans une utopie toujours sous-jacente...Avant de le quitter pour partir vivre à Paris, Saint-John Perse, prix Nobel de littérature 1960, écrivit cette phrase terrible de beauté mortifère :"Je hais la douceur mortelle du Béarn"... Fuyons !

Nanette

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire