samedi 5 mai 2012

La fête ou la défaite ?

Vite tant qu'il en est temps encore ! Demain soir il sera trop tard...
Mon petit-fils qui aime la politique (il a 13 ans !) s'amuse à jongler avec ces deux mots : fête ou défaite. Un bon exercice d'orthographe qui ouvre le champ à tous les possibles selon qu'on préfère l'un ou l'autre !
Comme dit l'un sans jamais nommer l'autre : "le candidat président". Comme dit l'autre sans jamais nommer l'un : "le candidat de gauche". Qu'en termes élégants, ces choses-là sont dites !
Comment s'étonner que les étrangers, les vrais, ceux qui vivent hors de nos frontières, ne comprennent pas grand'chose à nos arguties ? Depuis des mois nous voguons sur les flots plus ou moins tumultueux d'un océan de propositions, promesses, contre-propositions, utopies, rêveries, "menteries", calomnies, approximations, révélations etc, etc. C'est à en perdre la boule !
 Mais comme c'est excitant, un pays où règne une telle liberté ! Comme c'est bon, un territoire où on ne risque ni la prison, ni la pendaison, ni la main coupée, ni la lapidation pour avoir prononcé telle ou telle parole jugée blasphématoire ou contraire à une certaine loi ! Comme c'est précieux, un pays où l'Etat aide les plus démunis, les plus pauvres, les plus cabossés par la vie même si ces aides sont insuffisantes et permettent bien souvent la seule survie ! Comme il fait bon vivre dans ce pays où l'on prend soin de l'autre seulement parce qu'il est humain !
Il y a tant de pain sur la planche...
Alors dimanche à 20 heures : fête ou défaite ?
Dommage qu'il faille encore attendre cinq ans pour connaître pareille... fête !

Nanette

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